Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé, le vendredi matin en vous levant, de vous sentir mal, la tête en vrac, les jambes flagadas et le moral dans les chaussettes, moi c'est ce qu'il m'est arrivé la semaine dernière.
On décide ne pas aller travailler...De rester à la maison à glander, à ne rien faire, le rêve, un week end de trois jours pour vous tout seul.
la seul chose à faire, c'est malheureusement de prévenir son patron et là, c'est fébrile et tremblotant que l'on prend le combiné, on tape vite le numéro pour éviter de changer d'avis, on attend la première sonnerie puis on raccroche en se disant que l'idéale est tout de même de vérifier sur le bottin téléphonique pour être sur de ne pas se planter.
On recommence à appeler, d'ailleurs on fait "bis" en espérant tomber sur le répondeur, mais dommage, comme à son habitude, la secrétaire de votre patron adorait est arrivée 30 minutes avant, la main sur le téléphone prête à dégainer dés que la sonnerie retentit.
Vous reprenez votre respiration tant bien que mal pour demander de parler à monsieur votre patron, on vous met du Mozart à fond dans les oreilles entre deux " ne quittez pas, votre correspondant va vous répondre..." et là vous entendez de nouveau la voix rocailleuse de votre secrétaire préférée sûrement déjà enfumée au milieu de son bureau, qui vous dit d'un air moqueur, que monsieur votre patron, est occupé et ne peut vous parler.
On imagine sans mal à ce moment précis, son président Directeur général, boudonné dans sa chemise à carreaux, vautré dans son fauteuil de ministre, en train de nourrir son cancer avec je ne sais quel cigare qui lui a était offert par madame son épouse lors de leurs dernières vacances en Colombie, faire un bref balayage de la main pour signaler son désir de rester seul face à son ordinateur allumé à la page de son site boursier favoris.
On préviens donc la vieille toxico du standard de notre absence de ce jour et la prions de nous excuser auprès de notre patron pour enfin se faire une petite tisane au coin du feu, bien au chaud dans notre couverture, les yeux rivés sur " amour, gloire et beauté".
Vous vous sentez bien, détendu, quitte de tout remord, et là, alors que vous somnolez entre deux actions mordantes de la série, on sonne à la porte, vous relevez un peu la couverture jusqu'au menton et décidez de ne pas répondre, mais au deuxième retentissement, pris d'un élan de curiosité, vous vous faufilez sans bruit jusqu'à la porte fenêtre, relevez doucement la tête et vous vous retrouvez nez à nez avec votre voisine octogénaire préférée, les deux main apposées sur ses tempes comme pour mieux voir votre intérieur et être sur de ne pas vous manquer et c'est avec nonchalance que vous vous dirigez vers la porte pour lui ouvrir.
Ce qui est bien avec la voisine de plus de 50 ans son aînée, c'est que l'on a absolument rien à se dire, dés que l'on a fait le tour des questions principales qui couvrent le chaos d'une conversation telles que:
On décide ne pas aller travailler...De rester à la maison à glander, à ne rien faire, le rêve, un week end de trois jours pour vous tout seul.
la seul chose à faire, c'est malheureusement de prévenir son patron et là, c'est fébrile et tremblotant que l'on prend le combiné, on tape vite le numéro pour éviter de changer d'avis, on attend la première sonnerie puis on raccroche en se disant que l'idéale est tout de même de vérifier sur le bottin téléphonique pour être sur de ne pas se planter.
On recommence à appeler, d'ailleurs on fait "bis" en espérant tomber sur le répondeur, mais dommage, comme à son habitude, la secrétaire de votre patron adorait est arrivée 30 minutes avant, la main sur le téléphone prête à dégainer dés que la sonnerie retentit.
Vous reprenez votre respiration tant bien que mal pour demander de parler à monsieur votre patron, on vous met du Mozart à fond dans les oreilles entre deux " ne quittez pas, votre correspondant va vous répondre..." et là vous entendez de nouveau la voix rocailleuse de votre secrétaire préférée sûrement déjà enfumée au milieu de son bureau, qui vous dit d'un air moqueur, que monsieur votre patron, est occupé et ne peut vous parler.
On imagine sans mal à ce moment précis, son président Directeur général, boudonné dans sa chemise à carreaux, vautré dans son fauteuil de ministre, en train de nourrir son cancer avec je ne sais quel cigare qui lui a était offert par madame son épouse lors de leurs dernières vacances en Colombie, faire un bref balayage de la main pour signaler son désir de rester seul face à son ordinateur allumé à la page de son site boursier favoris.
On préviens donc la vieille toxico du standard de notre absence de ce jour et la prions de nous excuser auprès de notre patron pour enfin se faire une petite tisane au coin du feu, bien au chaud dans notre couverture, les yeux rivés sur " amour, gloire et beauté".
Vous vous sentez bien, détendu, quitte de tout remord, et là, alors que vous somnolez entre deux actions mordantes de la série, on sonne à la porte, vous relevez un peu la couverture jusqu'au menton et décidez de ne pas répondre, mais au deuxième retentissement, pris d'un élan de curiosité, vous vous faufilez sans bruit jusqu'à la porte fenêtre, relevez doucement la tête et vous vous retrouvez nez à nez avec votre voisine octogénaire préférée, les deux main apposées sur ses tempes comme pour mieux voir votre intérieur et être sur de ne pas vous manquer et c'est avec nonchalance que vous vous dirigez vers la porte pour lui ouvrir.
Ce qui est bien avec la voisine de plus de 50 ans son aînée, c'est que l'on a absolument rien à se dire, dés que l'on a fait le tour des questions principales qui couvrent le chaos d'une conversation telles que:
- Voulez- vous un café?
- Comment allez- vous?
Ou encore
Connaissez vous le temps qu'il va faire demain?
Vous restez face à votre tasse, en écoutant le calme morbide de votre maison et le bruit de votre interlocutrice qui supe son café en espérant qu'elle va bientôt revenir sur ses pas pour rejoindre son chez- elle et par la même occasion quitter votre chez- vous.
C'est dans ces moments là que l'on se dit que la politesse a vraiment était inventée pour vous ennuyer, car celle- ci qui vous a pourtant était inculquée par votre bonne mère tout au long de votre plus tendre enfance, vous oblige dans ces moments là, à proposer à votre invitée, un second café, et bien sur, cette dernière qui n'a de cesse que de s'incruster, l'accepte volontiers tout en suçant sa cuillère asséchée de tout liquide.
Et là c'est seul, abandonné de tous que vous l'accompagnez sans bruit et que vous changez petit à petit d' avis sur le moment du café que vous trouviez pourtant très convivial avant, lorsque vous discutiez entre mecs des tares de vos compagnes respectives et des formes généreuses de vos connaissances communes.
C'est dans ces moments là que l'on se dit que la politesse a vraiment était inventée pour vous ennuyer, car celle- ci qui vous a pourtant était inculquée par votre bonne mère tout au long de votre plus tendre enfance, vous oblige dans ces moments là, à proposer à votre invitée, un second café, et bien sur, cette dernière qui n'a de cesse que de s'incruster, l'accepte volontiers tout en suçant sa cuillère asséchée de tout liquide.
Et là c'est seul, abandonné de tous que vous l'accompagnez sans bruit et que vous changez petit à petit d' avis sur le moment du café que vous trouviez pourtant très convivial avant, lorsque vous discutiez entre mecs des tares de vos compagnes respectives et des formes généreuses de vos connaissances communes.
Puis sans trop savoir pourquoi, c'est d'un élan de fesses balancées en avant que votre invitée se lève brusquement de sa chaise et quitte votre demeure en vous remerciant à peine de votre hospitalité, quand à vous, vous êtes tellement ravi et soulagé de son départ, que c'est souriant que vous l'invitez à revenir dés qu'elle le souhaite (politesse oblige) même si vous craignez d'alimenter tous les potins du quartier sur une liaison secrète avec votre voisine préférée...
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